Pour la première fois, l'ATTF avait souhaité s’associer officiellement à cet événement national de l’Association française de l’éclairage (AFE) qu se tenait les 22 et 23 septembre à Nantes, via l’exposition sur les métiers de la filière éclairage. L’occasion pour les représentants présentsde l’ATTF de rencontrer les nombreux techniciens et élus qui participaient aux différentes tables rondes organisées sur ces deux journées. Une présence qui permet une nouvelle fois de renforcer la visibilité de l’association et de nouer des contacts avec le milieu professionnel.
 
L’accueil des congressistes s’est déroulé le dimanche soir dans la cour du château des Ducs, avec les discours de Michel Francony, Président de l’AFE, Dany Joly, responsable éclairage public de Nantes Métropole et Président du centre régional Ouest-Atlantique ainsi que Pierre Hay, Maire de la Montagne et élu en charge du Plan Economie Lumière de Nantes Métropole. Pendant les deux journées les ateliers et les tables rondes ont permis d’aborder divers sujets sur : Construction durable (efficacité énergétique, acteur clé de l’éclairage des bâtiments), Design et conception en éclairage extérieur et intérieur, Les LED en 2014 (deux ans après Besançon, une nouvelle donne), quartier et villes durables (l’éclairage public, dynamique et « éco-responsable ».) La soirée de gala dans « la galerie des machines » fut l’occasion de découvrir le pachyderme qui fait la réputation de Nantes : le grand éléphant – 12 mètres de haut, 8 mètres de large et 21 mètres de long.

La transition éclairagiste au cœur de la transition énergétique

Michel Francony, Président de l’AFE, a dressé l’état des lieux de la transition éclairagiste dans son discours « la transition éclairagiste, une chance pour la France : « Parmi tous les secteurs consommateurs d’énergie visés par la transition énergétique, l’éclairage est celui qui présente le taux de retour sur investissement le plus rapide : entre 3 et 5 ans pour l’éclairage (20 ans pour l’isolation) dans les cas favorables. La France, avant la transition éclairagiste, présentait déjà un retard historique et économique en la matière. Aujourd’hui, ce retard pourrait s’accroître si le virage de la transition éclairagiste française n’est pas amorcé rapidement. A terme, la part de l’éclairage dans la consommation d’électricité sera divisée par deux. C’est également le secteur qui connaîtra le plus vite le recours généralisé à une gestion intelligente. Mais la France tarde à s’engager résolument dans cette transition éclairagiste : au rythme actuel il faudra 30 ans pour renouveler ou rénover le parc d’éclairage français. L’enjeu de ces Journées nationales de la lumière 2014 était d’interpeller l’ensemble des acteurs de l’éclairage sur les voies et moyens d’accélérer cette transition. L’ampleur des travaux ainsi que les moyens de les financer, et notamment dans un contexte de diminution des budgets, doivent amener à partager les projets innovants, d’autant plus que 43 % des communes de plus de 500 habitants ont pour projet d’investir dans l’amélioration de leur éclairage public dans les deux ou trois prochaines années. »
Le Président directeur général de l’ADEME, Bruno Léchevin a d’ailleurs confirmé l’importance de la transition éclairagiste lors de son intervention, déclarant que « la réussite de la transition éclairagiste fait partie de la transition énergétique ». Enfin, selon les déclarations de l’ADEME, l’éclairage atteindra le facteur 4 d’ici à 2050, soit 41% de baisse.

Légende photo : C'est Patrick Cerclet, administrateur national de l'ATTF en charge des partenariats et de la communication et Pierre Hottovys, chargé de mission Eclairage à l'ATTF qui tenaient le stand mis à disposition par l'AFE